Santé et maladie. Cessez de combattre votre corps.

Santé et maladie. Cessez de combattre votre corps.

La santé et la maladie s’excluent-elles mutuellement? En fait, pas nécessairement. L’Organisation Mondiale de la Santé définit elle-même la santé des êtres humains comme un état de complet bien-être physique, mental et social. La santé n’est donc pas simplement l’absence de maladie ou autres infirmités.

La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social.

La santé est un objectif que nous pouvons tous poursuivre et atteindre. À condition de changer notre façon de concevoir la maladie. En fait, chaque symptôme peut être accueilli comme un message que notre corps nous envoie. Mais avant de pouvoir comprendre ce message, il est important de changer notre point de vue sur la santé et la maladie.

La santé est un objectif que nous pouvons tous poursuivre, même les personnes malades.

Changez de point de vue

Libérez-vous des idées préconçues sur ce que signifie être malade et ce que signifie être en bonne santé. Mes années d’expérience en tant que médecin m’ont fait comprendre que l’un des problèmes qui rend difficile ou freine la guérison et le bien-être psycho-physique est notre attitude face à la maladie. Elle devrait être révisée à la base.

 

Il est temps de faire la paix avec la maladie et le corps

La société occidentale est habituée à appréhender le retour à la santé comme un combat. Nous entendons souvent parler de personnes qui luttent contre la maladie ou qui ont gagné la guerre contre la maladie. Les patients peuvent guérir grâce aux armes des médecins.

Un lien étroit s’est créé entre la réalité de la guerre et la médecine conventionnelle. Tout l’imaginaire et les mots qui ont trait à la guerre ont été « empruntés » et assimilés par le système sanitaire et ses praticiens. Ce sont les médecins eux-mêmes qui nous parlent de la maladie avec un regard de guerriers.

Je suis personnellement convaincuqu’on ne peut pas favoriser une santé rayonnante sur un champ de bataille. La paix est un moyen plus vital et efficace de guérir et aller bien.

 

L’imaginaire collectiassocie guerre et maladie

Pensez à la façon dont beaucoup d’entre nous ont l’habitude de parler de la maladie et de la santé. Plus spécifiquement, il suffit d’observer ce qui s’est passé et se passe encore en ce qui concerne la pandémie de Covid-19.

La maladie est l’ennemi, qui a ses complices, comme les microbes, la pollution, la mauvaise alimentation, le stress, etc. Les forces armées sont composées de combattants de différents grades comme des médecins, des infirmières, des thérapeutes, etc. L’artillerie pour éradiquer l’ennemi est variée. Elle va des médicaments aux radiations en passant par les bistouris.

La guerre est devenue partie intégrante de notre imaginaire collectif lié à la santé et à la maladie.

L’industrie de la guerre est composée de laboratoires pharmaceutiques et biomédicaux. Il existe même un Génie militaire, formé de chercheurs qui étudient des solutions pour vaincre l’ennemi. Dans ce cadre, les “déserteurs” ne manquent pas. Ce sont les médecins et les patients qui refusent de suivre les préceptes belligérants et « renoncent » à faire la guerre.

 

Etes-vous sûr que la lutte est la bonne stratégie ?

Les coûts de cette stratégie de guerre sont énormes, en terme de temps, d’énergie, d’argent, de qualité de vie. On combat jour et nuit pour soigner les blessés, tuer l’ennemi ou empêcher une nouvelle invasion. Aujourd’hui plus que jamais. Le monde entier est engagé dans cette guerre contre l’ennemi. Qu’on l’appelle Covid-19, cancer, diabète ou de mille autres noms. Qu’il s’agisse d’un événement aigu ou d’une maladie chronique. Le coût émotionnel est énorme. Comme dans toute guerre, les émotions prédominantes de ceux qui la vivent sont la peur, l’anxiété, l’impuissance et l’insécurité.

Les émotions que nous vivons en temps de guerre sont la peur, l’anxiété, l’impuissance et l’insécurité.

Le nombre de victimes civiles est énorme. Le nombre de patients morts ou mutilés ne cesse de croître. Mais il y a aussi de nombreuses victimes parmi les soldats qui combattent sur le front. Le taux d’épuisement professionnel (Burn out) est en augmentation dans les professions de santé.

La conséquence de tous ces facteurs est un coût social croissant. La dépression et l’anxiété sont en hausse, tandis que la force active des individus et le bien-être général de la société diminuent. D’un point de vue économique, rien qu’en 2016, les dépenses de santé en Italie ont dépassé 149 milliards d’euros.

Le résultat est que nous vivons dans une guerre sans fin dans laquelle les ennemis (les maladies) semblent se reproduire et devenir de plus en plus cruels.

 

Une pensée bienveillante pour les victimes et le personnel médical

J’ai le plus grand respect pour toutes les victimes qui sont mortes sur le champ de bataille et je suis désolée pour leurs proches. Je ne doute pas que les professionnels de santé se soient battus et se battent encore dans le seul but de faire le bien.

Mes remerciements les plus sincères vont aux médecins, aux infirmières et aux chercheurs qui travaillent avec cœur et sérieux.

Les médecins, les infirmières, les chercheurs et tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé avec cœur et sérieux font honneur à l’humanitéJe les remercie donc pour leur engagement et pour s’être mis au service de la lutte contre la souffrance de ceux qui vont mal. Je sais qu’ils croient fermement à leur propre vision de la santé et de la maladie et aux protocoles qu’ils utilisent quotidiennement pour combattre l’ennemi commun.
Et pourtant

 

Mieux vaut être « déserteur » en cas de guerre insensée.

Je considère toute l’expérience accumulée au cours des siècles par la médecine, y compris ses succès et ses erreurs, comme une source de richesse inestimable. Cependant, je crois que le temps est venu de faire face à l’ampleur des déts créés par ce paradigme de guerre, qui monopolise notre vision de la santé et de la maladie.

Je ne veux pas être un soldat envoyé au front pour combattre contre un faux ennemi avec des armes inefficaces, pour une guerre sans fin.

Je ne veux plus perdre autant de temps et d’énergie à protéger, défendre et survivre. Et je ne souhaite pas que vous le fassiez non plus. Notre objectif doit être de faire la paix avec le corps dans toutes ses manifestations.

Je ne veux pas être un soldat envoyé au front pour combattre dans une guerre sans fin.

Changeons de vocabulaire et de stratégie

Forte de l’expérience acquise au fil des siècles par ceux qui nous ont précédés, je propose que nous expérimentions un autre paradigme fondé sur la paix. La voie de la paix n’est pas une voie sans douleur, ni une voie pour vivre éternellement. Mais d’après mon expérience, elle est bénéfique et source de nettement plus de vie et elle entraîne beaucoup moins de souffrance.

Vous pouvez construire votre chemin, étape par étape, en commençant par vous-même. Commencez par changer votre vocabulaire et vos pensées. Par exemple, cessez de considérer la maladie comme un ennemi à combattre. Et si chaque symptôme pouvait être accueilli comme un messageLorsque vous n’allez pas bien, votre corps vous communique quelque chose.

Le chemin de la paix n’est pas un chemin sans douleur, mais il entraîne beaucoup moins de souffrance.

 

Connaissez-vous vous-même  

Si vous vous connaissez et commencez à comprendre votre corps, vous poserez des bases solides pour, chaque jour davantage, vous rapprocher de la santé et vous éloigner de la maladie. Familiarisez-vous avec vos émotions, apprenez à les exprimer, travaillez sur les relations interpersonnelles et donnez une bonne priorité à vos besoins fondamentaux tels que le sommeil, la respiration, le mouvement et la détente.

Le chemin de la paix mène à une vision intégrée de l’interprétation de la maladie, qui va bien au-delà de la recherche de sa cause. Son élimination devient secondaire, on se concentre sur la compréhension et la santé, et la guérison vient d’elle-même.

 

Vous pouvez saisir le sens profond de tout message venant de votre corps en commençant par vous poser une question: pourquoi suis-je tombé malade? Peut-être y a-t-il une situation, un traumatisme non résolu qui vous met dans cet état? C’est le cas par exemple du surpoids.

De nombreuses pathologies peuvent être évitées simplement en respirant et en dormant bien. Que se passerait-il si vous faisiez la paix avec certaines personnes, avec le passé et avec votre vécu? Le chemin de la paix mène à la réconciliation avec soi-même et avec la Vie elle-même.
La paix libère du temps et de l’énergie pour devenir rayonnant, c’est-à-dire joyeux, confiant et vraiment en pleine santé.